Nous sommes allé voir le dernier Alien qui porte le nom intriguant de Alien Romulus, et il faut avoir les tripes bien accrochées. On vous dit tout.

Le nouvel Alien vient de sortir, tout chaud et gluant, sur nos écrans. Et il ne nous a pas déçus. Ce nouvel opus est l’œuvre de Fede Álvarez, le réalisateur uruguayen qui nous avait déjà fait frissonner avec le remake de Evil Dead en 2013, et avec Don’t Breathe en 2016. Il a aussi adapté en 2018 le livre de la série Millenium de Stieg Larsson intitulé Ce qui ne me tue pas. On redécouvrira dans cet Alien la jeune Cailee Spaeny, l’héroïne pure et gentille à qui tant de malheurs vont arriver. Quant à son groupe d’amis, leur sort sera encore plus douloureux. On avait déjà eu l’occasion d’apprécier son jeu l’an dernier dans Priscilla de Sofia Coppola, un film sur la vie de la femme d’Elvis Presley.

Cailee Spaeny est convaincante dans ce nouvel « Alien » © 20th Century Studios/Scott Free Productions

Le début de « Alien Romulus », sans trop dévoiler

Sur une colonie de la Compagnie Weiland Yutani aux conditions de vie hostiles, Rain, une jeune minière tente de s’envoler vers une planète plus clémente avec son androide, Andy, chargé par son père de veiller sur elle et d’agir comme s’il était son frère. Bien qu’elle ait effectué le nombre d’heures nécessaires pour partir définitivement, la Compagnie prétexte un nombre de travailleurs insuffisants pour qu’elle reste. Contactée par Tyler, un autre mineur, elle le rejoint jusqu’à son vaisseau où elle y trouve Kay, la soeur de Tyler, Bjorn, son cousin et Navarro, la copine de Bjorn.

L’espace intersidéral, froid et glacial, abrite des monstre qui donnent chaud © 20th Century Studios/Scott Free Productions

Tous sont comme Rain et veulent échapper à cette prison. Pendant qu’il travaillait dans l’espace, Tyler a reçu un signal provenant d’un vaisseau abandonné de la Weyland, situé en orbite, dont les installations sont fonctionnelles. Son plan est d’utiliser les chambres de stases pour hiberner le temps d’arriver vers une autre colonie où ils pourraient enfin vivre convenablement. Pour cela, ils ont besoin d’Andy car en tant qu’androide de la Weyland, ce dernier a accès au langage informatique « Mum » (Maman) de toutes les structures de la société. D’abord réticente à ce qui pourraient leur arriver s’ils se faisaient prendre, Rain finit par accepter. Les aventures vont commencer.

Coucou me revoilou. C’est moi, Alien, votre cauchemar ! © 20th Century Studios/Scott Free Productions

Comme dans tout bon film de suspense et d’horreur, il faudra un bon moment avant que le monstre n’apparaisse. Tout le monde dans la salle l’attend, le guette, le redoute. On sait de quoi il a l’air, on l’a déjà vu dans d’autres Aliens, on saura le reconnaître. Et enfin le voilà ! Ce bon vieux monstre qui nous fait frissonner depuis 1979 lorsque le premier Alien était sorti: Alien, le Huitième Passager. Celui-ci est le septième d’une série qui nous inquiète depuis 45 ans.

« La Belle et la Bête », version futuriste et spatiale © 20th Century Studios/Scott Free Productions

Ce film nous met en garde contre l’Intelligence Artificielle qui se rebelle contre les Humains, qui les méprise et veut les dominer : « L’Homme, cet être trop fragile pour la Conquête Spatiale. » Il y a les robots qui suivent leur plan, et ceux qui sont protecteurs avec les Humains parce qu’ils ont été programmés ainsi. Mais il suffit de les reprogrammer, et ça dérape, comme on le verra dans le film. Quant au monde futuriste qu’il nous montre, c’est une véritable horreur. Dans 150 ans, sur une planète sombre sans soleil qui est une colonie de la Terre, habitée par des mineurs sans droits, sans avenir, prisonniers d’un système tyrannique dont ils rêvent de s’échapper. Une monde concentrationnaire qui ne fait pas rêver, un monde d’esclaves. Est-ce cela l’avenir? L’avenir est toujours une question de choix posés aujourd’hui. Alien Romulus est à cet égard une sérieuse mise en garde.

Bande-annonce en FR :


Et dans un genre différent mais toujours horrifique : Longlegs