Les vikings ont toujours la cote (de maille)
Les sorties rapprochées entre la série Netflix Vikings : Valhalla et le film The Northman de Robert Eggers (the Witch, the Lighthouse) montrent l’attrait toujours vivace pour cette ancienne civilisation.
La série à succès Vickings, lancée par la chaine History en 2013 et terminée en 2020, a connu un beau succès, à tel point que la firme Netflix flaire le bon coup et rachète les droits pour en développer une suite nommée Vikings : Valhalla. La série se déroulant un siècle après les aventures de Ragnar Lothbrock. On retrouve des descendants des personnages que l’on a appris à aimer et les enjeux politiques sont plus ou moins les mêmes : trahison, invasions,
colonies, Angleterre, Normandie, Islande. Seul hic, depuis la fin de la saga des Lothbrok, le christianisme s’est taillé une part du gâteau et les païens n’ont pas très envie de cohabité avec eux.
De l’autre côté le film The Northman, de Robert Eggers (The Witch, The Lighthouse) en salle depuis le 20 avril ; attise les passions. Promis comme le retour du cinéma médiéval épique et avec une approche historique plus véridique que la série, le film annonce déjà la couleur. Avec un casting trois étoiles tel qu’Alexander Skarsgard, Nicole Kidman, Ethan Hawke, Willem Dafoe et Anya Taylor-Joy, il est fort probable que ce long-métrage soit en lice pour des prix prestigieux aux Oscars ou aux Golden Globes 2023.
Nombreux et nombreuses sont les personnes qui critiquent le retour de cette mythologie bourrée de testostérone et qui y voient une sorte de revanche de la part des misogynes et des membres de la sphère anti #metoo. Il semblerait (à première vue) que cela soit le parti pris du film de Robert Eggers, alors que la série s’accorde à donner plus de visibilité et de profondeur aux personnages féminins. D’autant plus que l’histoire scandinave semble être éclairée sous un nouveau jour actuellement.
Là ou la série joue avec habilité avec les figures du mythe de Ragnar Lothbrok, le film d’Eggers nous emmène dans de la pure fiction bien écrite, historiquement plus véridique et plus violente.