Walker: Independence, Western feministe ?
Walker : Independence, la mini-série américaine du Far West, développée par Anna Fricke pour The CW. Le prolongement de la longue série Walker.
Abigail Walker (interprétée par Katherine McNamara) professeur de langue de Boston déménage dans la ville d’Independence, au Texas avec son mari, futur Shérif de la ville. La veille de leur arrivée, ils sont attaqués par un mystérieux bandit vêtu de noir qui assassine froidement le futur Shérif. Abattue, Abby se rend quand même à Independence et découvre que le Sheriff actuel n’est autre que l’assassin de son mari. Elle s’allie avec des individus considérés comme indésirables par les habitants et les aides à piéger le shérif à son propre jeu en échange d’une justice vengeresse.
La série est plutôt bien ficelée, il n’est d’ailleurs pas nécessaire de voir l’intégralité de la série
Walker pour comprendre cet aparté,la réalisation est correcte et les critiques sont positives.
Au risque d’être taxée de woke (ce qui risque d’arriver), la série se rapproche du parti pris
féministe de la mini-série Godless. Où une petite ville remplie de laissés-pour compte doit faire face à une minorité d’hommes tyranniques. Aussi, Walker: Independence semble prendre compte des véracités historiques du western, en ce qui concerne les femmes, les noires, les natifs et les immigrés asiatiques de l’époque. Quant à Katherine McNamara, habituée des séries télévisées (Shadowhunter, Arrow), elle se débrouille très bien dans son rôle principal.
Seul petit hic, le rajout de musique moderne qui nous sort assez vite de l’histoire, n’est pas
Tarantino qui veut.
Walker : Independence, disponible sur Hulu depuis novembre 2022