Jusqu’au 22 septembre, l’art contemporain s’invite au cœur du domaine et Musée Royal de Mariemont avec son parcours « Marie’Art ». Un nouveau rendez-vous entre nature et culture à ne pas manquer.

Pour cette première édition, Mariemont expose sept artistes belges et internationaux : Myriam Louyest (BE), Mieke Smet (BE), Elparo (FR), Chloé Coomans et Catho Hensmans (BE), Daniele del Grande (IT), Phayam Productions (FR-ES) et Jérôme Malevez (BE). Leurs œuvres sont des réflexions artistiques et poétiques sur les enjeux de notre société, abordant des thèmes tels que notre rapport à la nature et à l’environnement, le climat, l’inclusion, l’histoire et le patrimoine. Chacun de ces artistes, s’imprègne, le temps d’une exposition éphémère, une aire du Domaine, qu’il soit bâti, aquatique ou arboricole.

Elparo 6 © BE CULTURE

Avec Marie’ART, Mariemont offre à ces artistes un nouveau terrain d’expression dans un lieu d’exception. Mariemont consolide ainsi son identité de lieu à la croisée des époques et des cultures, tout en affirmant son soutien à la création contemporaine, à l’instar de celui donné en son temps par Raoul Warocqué. Les œuvres d’artistes du 19e et du début du 20e siècles tels que Meunier, Rousseaux, Lambeau ou Devresse, côtoient ainsi harmonieusement, dans un même écrin de nature, celles du 21e siècle.

LES ARTISTES & ARCHITECTES :

Phayam Productions – Marina Gutiérrez & Antoine Mathurin

o Ce collectif franco-espagnol joue l’ambivalence, entre innocence des formes et sérieux du sujet. Leurs œuvres sont inspirées du lieu, de son architecture et de ses histoires. Considérées comme des outils de dialogue, elles sont pensées pour être réappropriées selon l’histoire et les émotions de chacun.

Phayam productions 2 © BE CULTURE

o Leur œuvre « Bateau sans Mer », bateau aux formes enfantines intégré sur un plan d’eau de Mariemont, créé une vision poétique de nos émotions et traversées.

Mieke Smet

o L’artiste textile belge a créé sa propre technique de pliage, donnant à ses œuvres de papier, textile ou métal une valeur de sculpture. Les matériaux recyclés sont marqués d’une histoire. En manipulant ceux-ci, elle crée une cicatrice contrôlée, pliée et cousue. L’artiste interroge ainsi le passage du temps, la dégradation et la vulnérabilité.

Mieke Smet © BE CULTURE

o Son œuvre «Temps liquide» est réalisée en papier venant des stocks dormants du Musée. Chaque pli de cette œuvre est un voyage imaginaire à travers les lignes de l’histoire.

Myriam Louyest

o La plasticienne belge intègre ses œuvres à l’histoire du site d’exposition. Ses interventions misent sur l’interaction et la mémoire, la résonnance formelle ou thématique. Le verre est son matériau de prédilection et l’artiste s’attache au travail de la transparence, de la lumière et du langage.

Myriam Louyest © BE CULTURE

o Son œuvre « Serviteurs d’éternité » offre un dialogue entre les figures des chaouabtis (serviteurs funéraires en Égypte antique) et les Warocqué reposant dans leur mausolée.

Daniele del Grande
o L’architecte italien est spécialisé dans la construction de cabanes dans les

bois. Ses œuvres sont éco-responsables et construites in situ. Tel un corps étranger intégré au décor, ses cabanes interrogent. Elles offrent aussi un espace d’observation, de réflexion et de temps au cœur de la nature.

Myriam Louyest © BE CULTURE

o Son œuvre « Boîte Forestière » est une installation immersive avec comme toile de fond, la nature boisée de Mariemont.

Jérôme Malevez
o L’architecte belge propose des portraits de grandes dimensions réalisés en

briques de récupération, support qui rappelle les constructions anciennes et appuie les notions d’héritage, de patrimoine et de pouvoir. Ses œuvres- hommage émergent du sol et semblent intégrées à l’histoire du site.

Myriam Louyest 2 © MRM

o Son œuvre « Marie de Hongrie » est en écho direct avec l’histoire de Mariemont et celle qui en a été à l’origine. Protectrice des arts, elle veille ainsi sur le Domaine.

Chloé Coomans et Catho Hensmans
o Ce duo belge complémentaire collabore autour de la sculpture et du dessin.

Ensemble, elles travaillent le monumental et l’onirique, déforment les proportions et soulignent leur sujet d’un blanc brillant. Leurs œuvres interrogent les origines et le devenir de notre humanité à travers l’architecture, la nature et la poésie.

Chloé Coomans & Catho Hensmans © BE CULTURE

o Son œuvre « Dys-Harmonie Végétale » réinstalle une jungle tropicale imaginaire au cœur du Jardin d’hiver. Les plantes sont réinterprétées d’après la flore du 19e siècle.

Elparo
o L’artiste autodidacte français a d’abord expérimenté le graffiti et la peinture sur

toile pour ensuite s’essayer pleinement aux créations de volume. Ses œuvres tout en mouvement sont réalisées à partir de matériaux naturels et recyclés, explorant des thématiques inclusives inspirées du lieu et de ses habitants.

Elparo 5 © BE CULTURE

o Son œuvre « Exode », gouttes monumentales installées dans Romains, lie le bâti avec la question de l’eau et des migrations.

Toutes les informations pour la visite, par ici.


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