« Escape from the 21st century » : la nouvelle folie du cinéma chinois
« Escape from the 21st century », c’est le genre de films complètement fous que nous ne voyons qu’au Brussels International Fantastic Film Festival !
Nous y suivons une bande de jeunes garçons qui, après avoir été plongés dans des produits chimiques, vont gagner le pouvoir de voyager dans le temps, de 20 ans dans le futur à chaque fois qu’ils… éternuent.
Une œuvre fun et complètement décomplexée
Oui, vous avez bien lu ! Et ce qui est amusant, c’est que les personnages vont constamment faire des bons de vingt ans en avant, puis en arrière, lors de chaque éternuement. Vous l’aurez compris, « Escape from the 21th century » est une œuvre complètement délirante et barrée.
Le concept est poussé à fond, le rythme est frénétique, les séquences les plus déjantées s’enchaînent les unes après les autres. Nous suivons des personnages complètement loufoques dans une aventure qui n’arrête jamais de nous en mettre plein les yeux.

© Beijing Scity Films Co
Pendant 1h40, à aucun moment, le film ne se calme, il y a toujours des choses qui se passent à l’écran. À chaque seconde, il y a des idées de mises en scène, le film est d’une créativité inouïe.
Une mise en scène travaillée et débordante d’idées
La caméra bouge dans tous les sens, visuellement, c’est magnifique et impressionnant, on a des séquences d’action spectaculaires et très bien chorégraphiées. Le film possède également de superbes scènes en animation, qui débordent d’inventivités.

© Beijing Scity Films Co
Le scénario est quasiment incompréhensible, il est impossible de suivre clairement l’histoire tant cela va vite. Mais le film est parfaitement conscient de cela, ici, ce n’est pas l’intrigue qui importe.
Il faut se laisser porter dans ce voyage psychédélique, drôle, grandiose et farfelu dans lequel le film nous emmène ! Si je devais résumer mon appréciation, ce serait : je n’ai rien pigé, mais c’était trop cool !
Bande-annonce (chinois):
« Le dragon du lac de feu », le film de fantasy qui bousculait les codes du genre