Le 26 mai prochain, le cirque royal de Bruxelles accueille Natasa Theodoridou. Une première pour cette star que trop peu de Belges connaissent. C’est l’occasion de venir la découvrir !

Mes lecteurs fidèles connaissent mon ascendance grecque et mon amour inconditionnel de ses parfums, paysages et rythmes d’une immense et nostalgique beauté. Il m’était donc impensable de ne pas écrire ces lignes en l’honneur de Natasa Theodoridou de passage dans notre capitale belge.

Née à Thessalonique

La voilà enfin programmée en Belgique. La chanteuse Natasa Theodoridou nous promet une belle soirée aux rythmes de son pays : la Grèce. Mais qui est-elle ? Née à Thessalonique, elle figure, aujourd’hui, parmi les plus grandes stars de la scène musicale grecque. Depuis la sortie de son premier album qui remporta un énorme succès, ses titres splendides comme Mia Kokkini Grammi, Na M’Agapas, Dikaoima Mou et Xartopolemos sont devenues des classiques adorés de tous.

Natasa Theodoridou © DR

Une carrière impressionnante !

Trois décennies de productions, 18 albums à succès couronnés de disques d’or et de platine, la jolie grecque blonde possède une voix qui nous transporte loin de la morose Belgique. Natasa Theodoridou a collaboré avec des légendes telles que Nana Mouskouri, Mikis Theodorakis, Yannis Parios, Paschalis Terzis, la sublime star  Marinella et d’autres encore. C’est donc un honneur de l’accueillir en Belgique pour la première fois.

Folk, pop et laïko

Les chants et mélodies de Natasa Theodoridou mélangent le Folk, pop et laiko pour offrir aux à son public un voyage au cœur d’une tradition musicale grecque de toute beauté. Les connaisseurs grecs reconnaitront les chants et mélodies de leur enfance tandis que les curieux pourront découvrir un voyage musical riche en intenses émotions méditerranéennes. 

Le Laïko

Le Laïko est un style de musique pop apparu en Grèce dans les années 1950 et 1960. Il descend du Rebetiko et ses interprètes les plus connus sont Stelios Kazantzidis et Manolis Angelopoulos. Le mot laïka signifie « populaire » en grec. Pour ceux qui ne connaissent pas le Rébetiko, il s’agit d’un genre musical apparu en Grèce et directement associé à la chanson et à la danse. Il émerge dans les années 20 parallèlement à l’arrivée en Grèce continentale de vagues migratoires expulsés d’Asie mineure lors de la grande Catastrophe de 1922. Dans son acceptation contemporaine, le terme englobe en réalité une multitude de chansons de Constantinople et de Smyrne du début du XXème siècle. Pour la Smyrniote que je suis, il m’étais donc impossible de ne pas mettre la lumière sur le passage de cette grande artiste et compatriote.

Natasa Theodoridou en concert en 2010 © Wikipedia

Ne perdez pas l’occasion de vous laisser transporter grâce aux chansons de Natasa Theodoridou en concert unique ce 26 mai à Bruxelles. Vous allez en revenir enchantés et enivrés ! 

Pour info :

Concert de Natasa Theodoridou. Au Cirque Royal de Bruxelles à 20h le 26 mai. info@cirqueroyalbruxelles.be/ www.cirque-royal-bruxelles.be . www.natasatheodoridou.com.

A lire : Pour ceux qui aiment profondément la Grèce, deux livres sont à lire : La grande chimère de M. Karagatsis (traduit par René Bouchet) Ed. Aiora 2019. Et le tout récent ouvrage édité aux Ed. Les Belles Lettres. Constantin Cavafy. Premier voyage en Grèce suivi de Notes sur la poésie et l’éthique. Avant-propos et photographies de Nikos Aliagas. Paris, 2025.

A écouter : l’immense Manos Hadjirakis, compositeur grec né à Xanthi en 1925 et dont les mélodies nostalgiques et profondes nous mènent également à Smyrne et ailleurs en Grèce.

Natasa Theodoridou


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