La 5ème et dernière saison Netflix de « You » jette un froid entre les fans de la série, certaines personnes voulant une fin joyeuse pour Joseph Goldberg, d’autres voulant que justice soit faite.

Lors de la dernière saison, Joe Goldberg se retrouvait au milieu d’un groupe de nobles et riches Britanniques qui meurent tous autour de lui, alors qu’il s’entiche de la belle Katherine Lockwood (Charlotte Ritchie). Après avoir découvert qu’il était atteint de troubles de la personnalité multiples et que c’était lui le responsable des meurtres, il réussit cependant à épouser Katherine en lui avouant une partie de son passé et se réinstalle à New York, sa ville natale.

Gone Girl (Les Apparences en français) de David Fincher, 2014 © photo Merrick Morton

Persuadé de pouvoir enfin avoir une vie calme et rangée, finalement réuni avec son fils Henry, Joe pense mériter sa place parmi le cercle des ultra-riches de la société new-yorkaise. Cependant, les décisions de sa belle-famille le poussent à revenir à ses mauvais réflexes. Quelle fin était donc attendue pour notre stalker « préféré » ?

Miroir sociétal

Ce que certains appellent l’idée du couple existe depuis longtemps, l’idée d’être bien marié, le poids de la dot, l’image sociale que cela renvoi, et ce en fonction de la classe sociale, est importante. Cette idée véhiculée dans de grands classique tel qu’Orgueil et Préjugés, Tess d’Humberville ou encore Anna Karenine sont de très bons exemples. Et notre Joe Goldberg, spécialiste en littérature le sait très bien. Le mythe continue avec Hollywood et la création du Star System, à commencer par Rudolph Valentino, puis le sulfureux Errol Flynn, où les couples à l’écran devaient être les mêmes que dans la vraie vie.

L’écrivain George Bernard Shaw © photo BBC

Après la guerre sont arrivés les paparazzis et les journaux à scandales, les nombreux mariages médiatisés de Rita Hayworth, Marilyn Monroe ou de Brigitte Bardot, faisant autant couler d’encre que susciter de ventes. Ensuite, ce fut le tour des couples de stars tel que Brad Pitt-Angelina Jolie, Johnny Depp-Vanessa Paradisou encore Vincent Cassel-Monica Bellucci. En dernier, la vague des réseaux sociaux, qui propulse l’image du couple plus que le couple lui-même. Certains films jouent beaucoup là-dessus : Do Revenge, Carrie (le remake de 2013), où se rejoignant involontairement, the Social Network et Gone Girl -tous deux réalisé par David Fincher, réalisateur cynique à souhait qui joue beaucoup sur les apparences et les faux-semblants.

Nombreux sont les couples numériques sur TikTok et autres plateformes, partageant blagues et moment d’intimité. Leurs communautés, persuadées que ces couples leur appartiennent, se sentent obligées de commenter et de réagir à la moindre rupture, incidents ou soupçons sur le couple. Il n’y a qu’à voir les réactions autour du couple Lena Situation-Seb La frite ou encore Michou-Elsa pour voir où vont ces relations dites numériques. 

Le pervers de You © Netflix

Joe Goldberg rejoint la plupart de ces points. D’abord l’idée qu’il se fait de ce que doit être une relation amoureuse avec Beck dans la première saison, puis l’image du couple comme acceptation sociale avec Love Quinn dans les saison 2 et 3, ensuite la classe sociale avec Katherine Lockwood dans les deux dernière saison, et enfin le tapage médiatique lié à sa relation avec Brontë dans la sixième et dernière saison. Joe est obsédé par l’image que les gens ont de lui, premièrement par « l’élue de son cœur » et ensuite par la société. Il construit l’image que son couple actuel et que sa dulcinée doit avoir de lui, plutôt que de se soucier sincèrement du bonheur de l’autre ; il n’est que dans la performance.

Le syndrome de Pygmalion

Dans la mythologie Grecque, Pygmalion est un sculpteur chypriote qui détestait les femmes et les trouvait remplies de défauts. Il décide de créer une statue d’ivoire appelée Galatée à la beauté parfaite, et en tombe amoureux. Implorant la déesse Aphrodite de lui donner une femme aussi belle que la statue, la déesse donne vie à Galatée et Pygmalion l’épouse. Au début du XXè siècle, l’écrivain Irlandais George Bernard Shaw écrivit une pièce de théâtre du même nom, un professeur de langues parie avec un colonel de l’armée qu’il arrivera à modeler une femme inculte en une vraie dame de la bourgeoisie dans un délai assez court.

L’actrice Elizabeth Lail dans « Once Upon a time » © photo Katie Yu

Bien que les intentions de Shaw n’étaient autres que de critiquer l’image et les manières des classes moyennes et bourgeoise, le fait qu’un homme plus âgé prenne pour protégée une fille beaucoup plus jeune que lui pour en faire un produit à son image est devenu courant pendant la suite du XXe siècle : Errol Flynn et Beverly Adland, Charlie Chaplin et Oona O’Neill ou encore Gainsbourg et la plupart de ses muses, en particulier France Gall. Bien que la pièce de Shaw a été souvent citée dans l’affaire Weinstein, où l’on parlait presque de « promotion canapé », la pièce de Shaw et les écrits d’Ovide de la Mythologie Grecque sont désormais -et à juste titre- associé à la misogynie.

La série « You » © Netflix

Forcément au courant des œuvres de Shaw (vu ses connaissances littéraires), Joe remplit beaucoup cases de la pièce de théâtre. Dans cette dernière saison, le pygmalion est à double sens. Lui a réussi à atteindre la classe supérieure et à faire partie de l’élite riche, puissante et intouchable, mais lorsque sa femme Kate ne correspond plus à ses attentes, il se console auprès de Brontë. Elle devient sa nouvelle muse, la personne qui lui donnera du sens et celle  grâce à qui ils formeront le couple parfait en tous points de vue. Il la façonne telle que lui voit l’idée du couple idéal, et de la romance absolue.

Le complexe du Chevalier Blanc

Le problème de Joe Golberg est qu’il s’ennuie vite et ne peut exister que s’il peut sauver une pauvre demoiselle en détresse. Il semblerait que pour Joe, le fait de toujours « passer à une autre » et de jouer au « chevalier blanc » en permanence dévoile un modus operandi très violent. Ça se remarque très vite dès le début de cette nouvelle saison, Katherine lui demande d’éliminer une personne qui pourrait compromettre leur avenir. Joe, ravi, s’exécute et exprime même à quel point les sensations liées au meurtre lui ont manquée. Quand Katherine exprime du remords, voire de la peur face au geste de Joe, celui-ci est dégoûté, son rôle de protecteur et de patriarche ne sert plus à rien et c’est à ce moment-là que Brontë entre en scène.

Madeline Brewer incarne Brontë/Louise Flannery dans la dernière saison © photo Matt Infante

Joe veut une femme qui accepte cette surprotection, qu’il soit prêt à tuer pour elle. Mais lorsqu’elles se rendent compte des atrocité qu’il a commises pour elles, le masque tombe, elles le confrontent violemment et le rejettent. Du coup, Joe les élimine, persuadé que ce n’était pas « la bonne » et passe à la suivante indéfiniment. On touche le paradoxe de l’homme protecteur qui devient un danger pour d’autres.

Le Gaslight

Ce terme vient d’un célèbre film de George Cukor (Une étoile est née ; My Fair Lady) : Hantise sorti en 1944, remake de la version britannique réalisée quatre ans plus tôt, tous les deux basés sur la pièce de théâtre du Britannique Patrick Hamilton jouée en 1938.

Le film raconte l’histoire de Paula (Ingrid Bergman) qui épouse sans le savoir Gregory (Charles Boyer) le meurtrier de sa tante Alice et accepte à contre-cœur de vivre avec lui dans la maison de la défunte. Au fur et à mesure de leur relation, Gregory lui fait croire qu’elle perd la tête à cause des lampes à gaz dont elle l’accuse d’avoir changé l’intensité – ce qu’il nie. Petit à petit, Paula se convainc d’être folle et Gregory pousse à l’interner dans un hôpital psychiatrique. Sans dévoiler la fin, le long-métrage reste un excellent film noir digne d’Hitchcock (le maître du suspense réalisera La Corde du même dramaturge Patrick Hamilton).

L’Affiche du film 1944 © image Loew’s Incorporated

Cette manipulation par l’intensité des lampes à gaz donne son nom au titre anglophone et deviendra un terme couramment utilisé par les féministes, puis de manière générale dans le vocabulaire courant. Là où d’excellents films tels que le récent remake de L’Homme Invisible ont brillamment utilisé ce concept, la série You joue avec la même idée, de manière constante mais très nébuleuse. Présent par flottement depuis les premières saisons, il est particulièrement souligné lors des deux dernières saisons, et spécialement dans les épisodes climax de la saison finale.

La plupart des proies de Joe ont été manipulées à un moment ou à un autre, avant que les masques tombent et que les meurtres s’ensuivent comme indiqué plus haut. Seul Love Quinn (Victoria Pedretti) dans les saisons 2 et 3 échappe à ces manipulations et retourne le piège contre lui, avec les conséquences que l’on connaît. Dans les deux dernières saisons, Katherine tombe également dans le panneau avant de se retourner contre Joe. Le personnage de Brontë est particulièrement vulnérable aux manipulations de Joe. Alors que l’on pensait que leur « confrontation » donnerait lieu à un classique « arroseur arrosé » comme dans la saison 2, Brontë se fait avoir par son propre piège. Elle est tiraillée entre le personnage qu’elle joue et ce que Joe lui fait promettre. Heureusement, lors du dernier épisode, Brontë lui envoie – légitimement- sa misogynie au visage.

Les amants diaboliques

Force est de constater que les « amours » de Joe Golberg montre un éventail de personnages fascinants et pas toujours irréprochables. On applaudira la volonté des showrunners de mettre en avant une panoplie de personnages féminins aussi variables et intéressants que dans Game of Thrones, et que le test de Bechdel est respecté haut la main. Tout au long des 5 saisons, la série nous offre un fameux défilé de couples assez différent.

Charlotte Ritchie et Penn Badgley dans la dernière saison de You © Photo Netflix

Guinevere Beck, « La Princesse »  : la première conquête de Joe est une étudiante blonde qui se cherche, qui a un copain peu sympathique, des problèmes à régler avec son père, qui lutte pour devenir autrice. Guinevere est la petite princesse en quête de protection selon Joe, il élimine tous les obstacles de sa vie jusqu’au jour où elle le découvre et explose de rage.

« C’était ma vie et je n’avais pas besoin qu’un sociopathe vienne sur son cheval blanc pour faire le ménage ». Ce qui est amusant, c’est que l’actrice Elizabeth Lail est connue pour avoir joué Anna de la Reine des Neiges dans la série Once Upon a Time et que Guinevere est un substitut de Geneviève, faisant référence aux Chevaliers de la Table Ronde ou Joe serait Arthur le preux chevalier qui vient la sauver. D’autant plus que Joe utilise le nom Bettelheim dans la saison suivante, faisant référence au fameux livre Psychanalyse des contes de fée de Bruno Bettelheim

La Belle et la Bête, 1991 © Disney

Candace Stone, « l’ex folle » :Candace est la première « vraie » relation amoureuse de Joe, mais vu qu’il s’est senti trahi par elle, il a essayé de l’éliminer, sauf qu’elle revient d’entre les morts à la fin de la première saison. Cliché bien amené de « l’ex folle », Joe la fait passer pour une manipulatrice vengeresse, alors que c’est lui qui a tenté de l’enterrer vivante. Candace passe pour un bonbon trop acide aux yeux de Joe, une erreur qui laisse un goût amer, qui hélas sera éliminée à son tour.

Love Quinn, « Partner in Crime » : Love Quinn est la version féminine de Joe, le couple toxique par excellence. Joe finit par être l’arroseur arrosé, c’est lui qui doit se marier avec Love pour camoufler les meurtres qu’elle a commise pour le protéger et dont il est complice. Dans cette seconde saison, les allusions à Gone Girl et à David Fincher sont clairement appuyées, le récit des amants diaboliques est bien là. Après les noces entamées et l’obligation de Joe de rester auprès de Love après qu’elle lui ait appris qu’elle était enceinte de lui, le couple devient une sorte de Sweeney Todd et Mrs Lovett.

L’actrice Margot Robbie incarne Harley Quinn dans l’excellent « Birds of Prey » © DR

À deux, ils sèment pas mal de cadavres et font couler beaucoup de sang pour protéger leur couple et leur fils. Sauf qu’inévitablement l’un finira par bouffer l’autre, et c’est évidemment Love qui passe à la casserole et Joe qui s’échappe (en faisant une référence direct à la légende de Sweeney Todd au passage). Il ne serait pas surprenant que Love porte le même nom de famille qu’Harley Quinn, personnage fascinant de l’univers Batman qui tombe amoureuse du Joker et qui ensemble feront tourner en bourrique toute la ville de Gotham.

Marianne Bellamy, « la Captive » : Dans la troisième saison, alors qu’il s’éloigne de Love, Joe s’entiche de sa collègue bibliothécaire Marianne Bellamy. Mère célibataire, conjoint violent, problèmes d’argent, elle est le parfait oiseau blessé pour Joe, mais au bout du compte, Marianne se rend compte de la dangerosité de Joe et disparaît en Europe. Une fois débarrassé de Love, Joe s’exile sur le même continent à la recherche de Marianne, en stalker absolu. Lorsque Marianne le rejette, il la kidnappe et la force à tomber amoureuse de lui (à croire que 365 DNY a influencé la série).

« You », la série à ne pas manquer © Netflix

Face à son constant refus et aux nombreuses voix contradictoires dans sa tête, Joe se cogne la tête contre le mur et enclenche un dédoublement de personnalité. Marianne est sa « chose », bien qu’elle porte le même nom de famille que le titre d’un célèbre livre de Maupassant, l’histoire de Joe et Marianne se rapproche fort de La Belle et la Bête, et Joe pousse Marianne à avoir le syndrome de Stockholm.

Katherine Lockwood, « la couverture sociale » : En exil à Londres, sous sa respectable couverture de professeur de littérature à l’université, Joe convoite la femme de son voisin Kate Lockwood, presque comme dans Fenêtre sur Cour d’Alfred Hitchcock. Mais elle est hors de portée, issue de la noblesse anglaise, et Joe un simple professeur chanceux d’être là. Sauf que le mari de Kate est collègue avec Joe, ce dernier se retrouve donc « malgré lui » invité dans un cercle dont les meurs lui échappent et le répugne.

Le livre de Chloé Thibaud, 2024 © éditions Les Insolentes

Petit à petit Kate se rapproche de lui et se rend compte qu’ils partagent beaucoup de choses. Kate lui avoue que ses « crimes » ont été invisibilisés grâce à son statut social et au pouvoir médiatique de son père. Une fois mariés, Joe profite pleinement de cette couverture sociale et du pouvoir que possède Kate sur les autres, comme le couple Frank et Clair Underwood de House of Cards (toujours de Fincher), et cela toujours dans la dernière saison, jusqu’à ce qu’à son tour Kate décide de détruire Joe.

Brontë, « la biche aux abois » : Louise Flannery, alias Brontë, veut piéger Joe depuis le début, mais elle se fait prendre à son propre piège. Elle finit par s’enticher de Joe et croire à ses mensonges. Parfaitement gaslightée par lui, elle tombe dans le panneau et accepte -un moment- qu’il soit prêt à tuer pour elle. Mais lorsque les masques tombent, elle décide de lui faire payer une fois pour toutes ses crimes et prend le risque d’être tuée par lui. Jouant la carte du Bonnie & Clyde, elle est cependant terrifiée jusqu’à la fin. Manipulée, modelée par Joe, elle finit par reprendre sa vie en main, mais avec la peur permanente d’être assassinée à son tour.

Un monde malade

Sans vouloir gâcher le dernier épisode, ce dernier nous tant un miroir dans lequel nous n’apprécions guère se regarder.

Comme le dit David Schmidt dans son livre Natural Born Celebrities : Serial killer in American Culture, nous sommes fasciné par les tueurs en série et nous nous rassurons en plaçant une barrière nette entre les gens sains et les gens malades. David Fincher (encore lui) l’a très bien compris, la majorité de sa carrière se concentre sur des parias ou des misanthropes de Se7en à Mindhunter. Beaucoup de personnes se sont depuis lancées dans des études de criminologie ou de sciences comportementales, en témoigne la chaîne YouTube de la talentueuse Sonya LWU.

Tout le monde veut sa minute de célébrité © DR

Paradoxalement, nous nous réfugions dans ce que nous appelons la violence acceptable, pour citer l’auteur de roman policier norvégiens Jo Nesbø dans le Bonhomme de Neige : « Nous sommes capables de comprendre que des gens doivent lâcher une bombe atomique sur une ville peuplée de civils innocents, mais pas que d’autres doivent éventrer des prostituées qui répandent la maladie et la décadence morale dans les bas-quartiers de Londres. En conséquence de quoi nous donnons au premier cas le nom de réalisme, et au second celui de folie. »

Pour en revenir à Joe Goldberg, il est le paroxysme de cette fascination pour la violence et la toxicité. Comme je l’avais déjà mentionné dans ma critique de la saison précédente, l’acteur Penn Badgley, s’est retrouvé dans un vortex dans lequel il ne voulait pas rentrer. L’acteur (qui au passage n’a aucune sympathie pour son personnage) a reçu une quantité de lettres d’admiratrice amourachée, lui demandant de les séquestrer et de les violenter. Sonya LWU l’avait déjà expliqué en long en large et en travers dans sa vidéo sur les auteurs de la tuerie de Columbine, il existe un syndrome de l’infirmière qui consiste à croire qu’en prenant soin de personnes dangereuses, de leur apporter des soins physique et émotionnel, à continuer à aimer jusqu’à l’overdose, elles pourront les guérir et les « ramener dans le droit chemin ». L’idée qu’un bad boy cache un être fragile.

L’incroyable Sonya LWU et sa chaine Youtube de criminologie © DR

Chloé Thibaud va plus loin dans son livre Désirer la Violence où elle s’étend pas mal sur le cas de la série You, et s’appuie sur les études d’Aurore Malet-Karas, Docteur en neurosciences qui elle-même renvoit à des études américaines qui ont remarqué un lien étrange entre beauté classique et dangerosité. C’est ce que se tuent à dire pas mal de féministes, insistant sur le fait que les viols et la violence conjugale peuvent venir de n’importe qui, pas spécialement d’un homme moche ou étranger attendant patiemment dans un parking. Mais bizarrement les playboys kidnappeurs tels que dans 50 Nuances de Gris ou 365 DNY, continuent d’avoir la cote.

Bref, cette série nous aura fait découvrir un tas d’acteur et d’actrices dont nous n’hésiterons pas à suivre la carrière de près, elle nous aura offert une excellente bande-son, une photographie magnifique et un scénario bien ficelé, sans s’étendre en 10 saisons exploitant le filon jusqu’à épuisement, mais surtout, elle nous aura laissé un goût amer, un reflet que nous ne sommes pas prêt à regarder en face. Nous sommes dans une société malade…et il est temps que nous la changions.

Bande-annonce (FR) :


Philippe Boxho autopsie Napoléon