L’Astoria, un palace Bruxellois digne du Bristol
Le Corinthia Grand Hotel Astoria Brussels a ouvert ses portes l’an dernier en tant qu’hôtel cinq étoiles le plus luxueux de Bruxelles après un peu moins de cinq années de rénovations et plus de quinze ans de fermeture.
Le groupe maltais Corinthia Hotels n’a pas manqué d’ambition lorsqu’il a acheté en 2016 l’hôtel Astoria situé rue Royale à Bruxelles. L’hôtel conçu en 1909 par l’architecte Henri Van Dievoet et ouvert en 1910 pour l’Exposition Universelle de Bruxelles, est classé patrimoine protégé depuis septembre 2000 et est sans conteste un des plus beaux hôtels que nous ayons en Belgique.

L’architecte de l’hôtel Astoria, Henri Van Dievoet © Wikipedia Commons
Au Corinthia-Astoria on dénombre désormais plus de 30 suites et 90 chambres avec en toile de fond l’envie – envie qui s’est concrétisée admirablement – d’allier patrimoine historique et modernité. Les espaces classés du bâtiment ont été pour l’occasion minutieusement restaurés sous les ordres de l’architecte belge Francis Metzger
dont la réputation n’est plus à faire. Les responsables du Corinthia Grand Hôtel Astoria, ont également décidé de remettre à l’honneur la tradition des concerts du dimanche midi. Des concerts organisés dorénavant dans le cadre intime de l’une des plus belles salles du palace, le Salon Élisabeth. Créés il y a plus de cinquante ans mais interrompus durant les longues années de fermeture de l’hôtel, ces concerts mettent à nouveaux en lumière les artistes européens de renommée internationale.

Façade de l’hôtel Astoria © Wikipedia Commons
Cette année on a pu d’ores et déjà écouter l’excellent pianiste belge Jean-Claude Vanden Eynden, interprétant des compositions de Beethoven, Chopin et Debussy ainsi que les pianistes belgo-françaises Eliane Reyes et Laura Mikkola dans un programme à quatre mains fulgurant oscillant entre Debussy, Ravel et Schubert. Ce 30 novembre, ça sera au tour de l’altiste d’origine new-yorkaise, Marc Sabbah, de se produire dans le magnifique cadre de ce salon néo-classique avec ses colonnes, ses stucs et ses plâtres d’une blancheur immaculée.

La pianiste Eliane Reyes © Wikipedia Commons
L’hôtel Astoria voulu par le roi Léopold II était destiné à être un palais prestigieux pour accueillir les invités du monarque. Avec sa façade Belle Époque et ses intérieurs opulents, l’hôtel attire de nombreuses personnalités dont Winston Churchill ou plus tardivement Andy Warhol. Ce qui contribua et continue de jouer un rôle clef dans la renommée de l’établissement c’est la qualité de ses cuisines. Désormais au centre des préoccupations de Nicolas Kipper – le managing director du Corinthia Grand Hotel Astoria – deux restaurants permettent aux clients de satisfaire leurs plaisirs gustatifs. Le petit bon bon dirigé par le chef étoilé Christophe Hardiquest et le Palais Royal, orchestré par le chef étoilé David Martin rivalisent d’inventivité et de raffinement culinaire.
Palais Royal : découverte gustative et olfactive
Au Palais Royal, chaque assiette raconte une histoire. Sous la direction du chef David Martin, ce restaurant nous invite à un voyage sensoriel où nuances, contrastes et subtils accents épicés s’entrelacent harmonieusement. Guidé par une riche sensibilité façonnée par ses nombreux voyages, David Martin explore avec un flair international l’essence des traditions culinaires du Japon, de la Belgique et de la France.

Le grand salon de l’hôtel Astoria au début du XXe siècle © Wikipedia Commons
Ici, chaque bouchée devient une passerelle vers des saveurs venues d’ailleurs, créant un moment gastronomique hors du temps. Accompagné d’une équipe de jeunes chefs passionnés, David Martin imagine des créations culinaires qui marient puissance des saveurs, précision et originalité. Chaque plat, conçu comme un chapitre, dévoile une palette de goûts qui vous transportent dans l’univers vibrant et inspiré du chef.

© Corinthia Grand Hotel Astoria Bruxelles
Au Palais Royal, l’art culinaire va au-delà de la simple dégustation : il favorise les échanges et éveille l’imagination. Pouvant choisir entre un menu à cinq plats à l’heure du déjeuner et entre 8 et 10 plats le soir, vous pourrez gouter par exemple des mélanges de saveurs audacieux comme des cèpes/orange/noisette, barbue/ coco de Paimpol/Anchois ou encore biche/céleri/boudin noir.
Entre patrimoine magnifié, gastronomie d’exception et renaissance musicale, l’Astoria s’impose plus que jamais comme un des lieux les plus inspirants et raffinés.
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