La récente série House of Hammer sur Discovery+ revient sur les brulantes accusations
d’agressions sexuelles et de cannibalismes qui touchent l’acteur hollywoodien Armie Hammer (the Social Network, Call me by your Name), mais également la fâcheuse habitude qu’a la famille Hammer aux secrets, aux mensonges, à la domination et à la menace.

Le président Ronald Reagan montre du doigt Armand Hammer, tandis que le dirigeant soviétique Michael Gorbatchev regarde en souriant

Les rouages semblent bien huilés, depuis l’arrivée sur le continent américain de Julius Hammer (immigré Juif Russes) agent de Lenine et du renseignement communiste aux Etats-Unis. La famille Hammer s’est habituée à mettre le monde sur écoute et à s’en servir comme méthode de chantage. Pour les membres de cette famille surpuissante (16e fortune américaine) qui voudraient s’extirper de ce système, cela s’avère être un problème insoluble, car s’attaquer à un système aussi corrompu est dangereux.

Car la famille Hammer, non seulement richissime, profite des bénéfices que leur entreprise
pétrolière, et autres, apporte à l’économie américaine pour fréquenter les plus hautes sphères du pouvoir pour ensuite, les influencer ou les faire chanter. Lors du deuxième épisode de la série, Casey Hammer, nièce du géant Armand Hammer, se souvient lui avoir demandé pourquoi il ne voulait pas devenir Président des Etats-Unis. Il lui répondit dans un rire machiavélique que cela ne lui apporterait pas autant de pouvoir qu’il n’en a déjà.

Il est étrange de voir la différence entre l’image publique que donne ces familles fortunées et ce qui se passe réellement dans leur sphère privée. Comme un Docteur Jekyll & Mr Hyde savamment créé. Surtout que nombre de ces riches clament à qui veut l’entendre qu’ils sont philanthrope, qu’ils œuvrent pour le bien de l’humanité, le tout pour effacer leur crimes impies aux yeux du publique.

Mais l’ignominie des exactions de la famille Hammer ne s’arrête pas à des techniques dignes du FBI. Leurs crimes sexuels sont tous aussi sordides : fêtes endiablées avec des filles mineurs, le tout arrosé d’alcool et de drogues dures, contrôles absolu des moindres faits et geste de leurs conquêtes, penchant pour la domination et la mutilation non consentie lors des rapports et crimes incestueux avec utilisation d’armes à feu.

Digne d’un roman d’espionnage ou d’un film policier, cette minisérie de seulement trois épisodes, plonge en profondeur dans les tréfonds d’une des affaires les plus sordides du mouvement Metoo avec brio. Je conseille cependant à toutes les âmes sensibles, ou ayant été victimes d’un quelconque mécanisme similaire, de passer leur chemin afin d’éviter la réouverture de certaines cicatrices ou de traumas.