Le jeune réalisateur Thibaut Buccellato vient de révéler son dernier court-métrage, It’s gonna be okay. Il nous propose une vision directe et rapprochée de la rupture amoureuse et des complexités qu’engendrent un amour qui s’éteint. En 2021, il bousculait déjà la sensibilité des amateurs avec Loving, une ode à l’amour véritable dans ce qu’il a de plus doux et précieux. 

« Comme dans Loving, nous nous immergeons dans ces petits moments intimes sans en dire plus. Juste en présentant ces personnages dans leurs peines, et leur solitude, quand l’on se sent perdu et/ou abandonné.e et que tout ce que l’on voudrait entendre est « ça ira… » – Thibaut Buccellato.

It’s gonna be okay a été tourné en deux jours et en pellicule 35mm à Paris tout comme Loving

« Le film, sur la musique « Je te laisserai des mots » de Patrick Watson a totalisé plus de 200 000 vues toutes plateformes confondues, et a été sélectionné au 1.4 Film Festival, a également été en compétition internationale au Très court film festival, et primé aux Shiny Awards en Angleterre

Je voulais donc créer un film qui répondait à Loving, comme sa « face b ». Les deux films devenant comme les deux faces d’une même pièce. L’une permettant de s’enthousiasmer de l’amour que nous avons ou que nous voulons et de son bonheur. L’autre, d’accepter la fin d’une relation, une perte ou simplement notre solitude et notre tristesse, et se dire que tout ira bien… Deux films chacun sur une puissance émotionnelle : l’amour et la séparation, la joie et la tristesse. » 

It’s gonna be okay répond très justement à son prédécesseur Loving. Les gros plans semblent inviter le regard à se perdre dans l’intimité proposée, à considérer les sentiments qui nous accompagnent au cours de nos expériences amoureuses. La musique de Patrick Watson vient ajouter une certaine douceur planante et enveloppante dans les scènes superbement interprétées par les acteurs qui livrent une performance sensible et juste. 

Le réalisateur nous livre des images fortes, qui nous rappellent qu’il est raisonnable d’accepter de l’aide, de savoir lâcher prise et se reposer sur épaule. 

Pour It’s gonna be okay, Thibaut Buccellato a souhaité garder l’équipe qui l’a épaulé il y a quelque temps pour Loving. L’équipe, forte de professionnels qui ne manquent pas de marquer l’industrie par leur talent, a certainement fait ses preuves. On pense au directeur de la photographie Erik Henriksson, qui a travaillé récemment pour The Weeknd, Beyoncé ou encore 070 Shake, à la monteuse Zoé Sassier (Entre les vagues de Anaïs Volpé), l’étalonneuse Sofie Friis Borup (Nightcrawler et Swiss Army Man) et le talentueux compositeur Patrick Watson

Le casting n’est pas moins impressionnant puisque le réalisateur s’est allié à pas moins de quatre nominé.es au meilleur espoir et deux césarisé.es, avec notamment Agathe Rousselle (Titane), Déborah Lukumuena (Divines), Ophélie Bau (Mektoub My love), Claire Tran (High Life), Pierre Deladonchamps (L’inconnu du lac), Lucas Bravo (Emily in Paris)…

« Cette fois j’ai eu la chance de tourner avec 24 comédien.nes dont 10 révélations des César. Chacun a répondu présent et a donné une performance unique malgré la brièveté de la scène. Passionné de cinéma depuis tout petit, j’ai très vite commencé à faire des courts-métrages avec mon mini DV durant mon adolescence. Je gagne à 20 ans le prix de la meilleure réalisation au 48h film Project de Paris et le prix des écoles au festival Nikon à 21 ans. Après plusieurs court-métrages tournés entre Paris et New-York et ayant été sélectionnés dans plusieurs festivals ; je recherche en ce moment une production pour mon premier long-métrage dont j’ai écrit le scénario. »

Thibaut Buccellato nous réserve certainement d’autres surprises à l’avenir, nous ne manquerons pas de suivre sa carrière prometteuse.

Le court métrage The tears you left with avec Leyna Bloom, commence sa tournée en festival (Chéries Chéris, Festival du film LGBTQ de Paris, Prague International Indie Film Festival, Manchester Film Festival…).