La 23e édition du Festival des Libertés, organisée par l’ASBL Bruxelles Laïque, se tiendra du 10 au 19 octobre 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Cette année, le festival explore la thématique « Des·humanismes », questionnant notre condition humaine et les diverses logiques qui la façonnent : être humain, surhumain, inhumain, non-humain.

Proposant une réflexion approfondie sur les contours flous et mouvants de ce qui fait notre humanité, les débats du Festival des Libertés abordent nos relations au genre, à la nature, à la technologie, aux figures de l’autre, et à la démocratie, invitant à repenser nos représentations dans une perspective humaniste à réinventer. Les questions au cœur de cette édition incluent notamment la justice, le rapport à la nature, les assignations identitaires et la précarité.

Le Festival des Libertés, c’est aussi une compétition internationale de documentaires, qui met en avant des cinéastes engagés sur les questions des droits humains et de la justice sociale. Une quinzaine de documentaires sont en compétition pour cette nouvelle édition.

Hugo TSR © arachneeproductionspromo. Lucie Antunes + Irène Drésel – Double Bill © Valérie Mathilde © Marine Keller

Le désormais traditionnel procès-fiction portera cette année sur la reconnaissance faciale : en 2026, des associations attaquent l’État belge qui a instauré cette technologie dans les rues, mettant en lumière les enjeux éthiques et sociétaux qui y sont liés.

Côté musique, Eliades Ochoa, membre éminent du Buena Vista Social Club, ouvrira le festival le 10 octobre. La soirée se poursuivra sur la petite scène avec La Dame Blanche, un trio parisien autour de la chanteuse cubaine Yaite Ramos. Le festival accueillera également d’autres artistes incontournables, parmi lesquels Chinese ManHugo TSRArthur Teboul & Baptiste TrotignonLucie Antunes & Irène DréselMc SolaarBagarre & Acid Arab, et enfin Blaiz Fayah & Queen Omega, offrant une programmation riche et éclectique.

Chinese Man et Eliades Ochoa © Festival des Libertés

Le théâtre sera également à l’honneur avec deux spectacles mis en scène par Laurène Marx : la création « Je vis dans une maison qui n’existe pas » (première représentation en Belgique), qui aborde les troubles dissociatifs de la personnalité, et la reprise « Pour un temps sois peu », qui explore les défis des identités trans à travers une performance poignante et directe. Un autre temps fort du festival sera la lecture musicale « Hewa Rwanda – Lettre aux absents », dans laquelle Dorcy Rugamba rend hommage à ses absents, explorant l’amour, la vie et la mémoire à travers une prose intense et poétique.

Pour vivre pleinement l’esprit du Festival des Libertés, la petite scène près du bar est le lieu de rencontre idéal en fin de soirée. Que ce soit après un concert, une pièce de théâtre ou un débat, cet espace convivial permet aux festivaliers de partager des moments festifs et de s’imprégner de l’ambiance unique du festival.

Toutes les informations sur le festival sur leur site ici.


Fin septembre aura lieu le FAME Festival à Bruxelles