J.O. de Paris 2024: « Gaîtés Olympiques » à la galerie Goldshteyn-Saatort
L’exposition collective intitulée « Gaîtés Olympiques – Citius, Altius, Fortius » à la Galerie Goldshteyn-Saatort est bien dans l’actualité. Cette manifestation culturelle explore l’intersection entre l’esprit olympique et la culture urbaine, mettant en lumière les œuvres de dix artistes de renommée internationale.
Illustration de l’article : « La Marianne in Still Motion », Fluke, 2024 © Galerie Goldshteyn-Saatort
L’exposition « Gaîtés Olympiques » incarne la joie et l’émotion des Jeux, tout en soulignant leur dimension contemporaine. Inspirés par la splendeur des Jeux antiques, les artistes revisitent les valeurs olympiques en les intégrant à des contextes urbains et à des sports modernes comme le skateboard et le surf.
Les visiteurs auront l’occasion de découvrir des œuvres étonnantes où les dieux et déesses de la Grèce antique prennent vie dans des décors urbains inattendus, grâce aux talents d’Alexey Kondakov, Pichiavo et Insane51. Les puissantes figures féminines de Sandra Chevrier et Fin DAC célèbrent l’héroïsme et l’esprit de victoire. Fluke rend hommage au symbole des Jeux Olympiques 2024, tandis que Belin explore l’univers du skateboard avec des créations originales. D’autres œuvres surprenantes viennent compléter cette exposition, illustrant la magie et l’esprit des Jeux Olympiques.
« La Cage de la Liberté Illusoire et de la Captivité Volontaire », Sandra Chevrier, 2023 © Galerie Goldshteyn-Saatort
Sandra Chevrier
Sandra Chevrier est une artiste contemporaine canadienne. Elle est connue pour son utilisation de la peinture pour explorer des thèmes tels que la féminité, l’identité et les normes sociales. Sandra, a étudié les beaux-arts à l’Université du Québec à Montréal, où elle a obtenu un diplôme en peinture et dessin. Ses premières œuvres étaient principalement des peintures figuratives, mais elle a rapidement développé un style unique qui mélange des éléments réalistes et de la bande dessinée iconique. Elle utilise son art comme une plate- forme pour susciter des discussions sur des questions sociales importantes et encourager le dialogue sur l’image de la femme dans la société contemporaine.
« Basketball #2 », Alexey Kondakov, 2019 © Galerie Goldshteyn-Saatort
Alexey Kondakov
Alexey Kondakov, un directeur artistique né en Ukraine, a gagné en reconnaissance en juxtaposant des personnages issus de certaines des peintures classiques les plus célèbres dans des scènes de la vie quotidienne. En créant un style appelé « photographie surréaliste documentaire », il offre un contraste frappant où le passé fusionne avec le présent. Aujourd’hui, son travail peut être trouvé dans des médias de premier plan tels que Forbes, My Modern Met, Hypebeast, et d’autres encore.
« Orphic Hymn to the Three Graces », Pichiavo, 2023 © Galerie Goldshteyn-Saatort
Pichiavo (Espagne)
Pichi-Avo est un duo d’artistes de Valence, Espagne. Reconnus pour leur habileté à créer des liens entre la peinture et la sculpture en milieu urbain, ils adoptent une approche résolument innovante dans leurs fusions artistiques. Une combinaison équilibrée d’art classique et d’art urbain contemporain peut être identifiée dans leur travail. Dès le départ, PichiAvo a évité l’individualité artistique, unissant ses forces pour créer un ensemble d’œuvres absolument unique utilisant un idiome conceptuel urbain, à la fois dans la rue et en studio.
« Madeleine », Fin Dac, 2024 © Galerie Goldshteyn-Saatort
Fin Dac (Irlande)
Artiste autodidacte et anticonformiste, Fin DAC est surtout connu pour son exploration des portraits de femmes émancipées et autonomes. En l’espace de 12 ans, il a défini et perfectionné un style de peinture atypique qu’il a baptisé « esthétique urbaine ». Né à Cork (Irlande), Fin DAC parcourt le monde sans relâche tout en restant paradoxalement étranger à la scène artistique urbaine à laquelle il appartient. Privilégiant, sans s’y limiter, les sujets eurasiens et s’inspirant de l’héritage et des vêtements traditionnels, Fin DAC illustre ses modèles/muses de manière réfléchie : chaque pièce réécrit un récit qui célèbre la beauté et la force de chacune de leurs cultures.
« Hope -Elpis », Insane 51, 2024 © Galerie Goldshteyn-Saatort
Insane 51 (Grèce)
Connu pour ses oeuvres en «Double Exposure 3D», Insane51, est un artiste et peintre muraliste grec basé à Athènes, en Grèce. Ses oeuvres font le pari de ré- unir deux peintures sur la même surface. Ce que vous ne pouvez pas voir avec l’oeil humain se révèle à travers des lunettes 3D. Insane51 a par ailleurs peint 2 toiles pour le plus grand musée de Street Art d’Europe, appelé StreetArtToday, à Amsterdam. Faisant partie du Sake Tattoo Crew, Insane51 parcourt le monde en peignant des fresques lors de divers festivals et expositions d’Art Urbain.
« Woman of Light », Skio, 2024 © Galerie Goldshteyn-Saatort
Skio (France)
C’est en 1993, dans la région niçoise, qu’apparaissent les premières œuvres murales de Skio, lettrages vandales puis univers figuratifs et romantiques issus de la culture pop et télévisuelle. Fort d’un diplôme en design, Skio harmonise habilement formes géométriques et réalisme dans ses créations, invitant le spectateur à méditer sur notre interaction avec l’espace urbain à travers une esthétique harmonieuse et moderne.
Inspiré par le Bauhaus et le surréalisme, Skio élabore un univers singulier, explorant l’équilibre entre géométrie, anatomie et couleur, repoussant les limites du minimalisme avec une maîtrise technique remarquable. Ses œuvres, réalisées à la bombe, au pinceau, et avec une approche contemporaine de l’aérographe, ornent les murs urbains en grand format, les toiles en galerie ou les installations artistiques. Les créations de Skio révèlent une sensibilité énigmatique qui a su captiver un public mondial, l’amenant à étendre son art à l’international en réalisant de nombreuses peintures murales dans divers pays étrangers.
A Paris pour les Jeux Olympiques ? Allez au Louvre voir la Collection Torlonia !