Le nouveau livre de Patricia Darré arrive le 31 octobre 2024 en librairie, « La Révélation des Templiers », et ça va décoiffer ! Elle lève déjà pour Culturius un coin du voile du mystère.

Culturius : Patricia Darré, vous avez été initiée chez les Templiers, cela vous rend-il plus heureuse ?

Patricia Darré : « Je continue ma démarche parce que je n’ai pas vraiment le choix, j’y suis obligée. Il n’y a pas de libre arbitre en ce qui me concerne et en ce qui concerne cette histoire. Il n’y a pas de libre arbitre quand il s’agit de questions importantes qui concernent les autres. Je ne parle pas du néo-templarisme qui envahit l’internet. Aujourd’hui il y a une mode templière, tout est templier, du savon à barbe jusqu’au t-shirts ou aux tatouages. Je ne parle pas de ça mais du véritable monde templier, de l’archétype templier qui est puissant et n’est pas du tout ce que l’on en voit dans la société au travers des symboles décoratifs.

Couverture du précédent livre de révélations de Patricia Darré, « Le Templier m’a dit » © Michel Lafon

Ce véritable archétype templier, une fois qu’on est en contact avec lui, il ne vous lâche plus. Il ne s’agit pas d’entreprendre cette démarche en se disant : « Tiens, je vais faire ça maintenant, puis je vais passer à autre chose ». J’ai essayé mile fois de passer à autre chose depuis que je suis en contact avec eux, depuis environ trois ans. Je n’arrive plus à m’adonner à d’autres recherches car les Templiers m’accaparent jour et nuit, de manière constante, dans le but de distribuer des informations à des personnes qui sont concernées. Je ne peux pas m’en libérer, c’est en fait un sacerdoce. Quand je demande d’en être libérée on me répond : « On verra cela plus tard », et je pense que le plus tard ne viendra jamais. Je pense que c’est là pour toujours, avec des intensités plus ou moins fortes en fonction des périodes, en fonction de ce qui sera dit ou fait, mais cela ne dépend pas de moi.

Jésus Christ en méditation dans le désert, image par IA © DR

Dire que cela me rend heureuse n’est pas le bon mot, car c’est un peu étrange, un peu léger. Je dirai que cela m’a fait grandir. Depuis le début de cette histoire je suis devenue une autre. Cela a mis sur mon chemin des tas d’épisodes et d’événements extraordinaires. Cela a transformé ma vie, cela m’a apporté beaucoup de bonheurs et aussi beaucoup d’épreuves. Mais les uns ne va pas sans les autres. On ne peut pas être heureux benoîtement toute une vie sans traverser d’épreuves. Ce sont les épreuves qui, en apportant un enseignement, nous permettent d’accéder à un état de bonheur, de sérénité. Depuis le début de cette histoire j’ai vécu tellement d‘épreuves, j’ai été dressée au mode templier, j’ai été dressée à être la messagère.

L’auteure Patricia Darré © DR

Quand les médiums disent « Je suis la messagère de l’Au-delà », on l’est sans l’être vraiment. On chope des bribes, on chope des gens qui sont de l’autre côté. Certains médiums disent ce qu’ils veulent, mais on n’est pas tributaires, ce n’est pas une malédiction. Par contre, lorsqu’on devient messagère des Templiers, ce n’est pas une malédiction mais cela a tout de même une odeur sulfureuse, parce qu’on sent qu’on ne peut pas commettre d’erreur. Il est impossible de rentrer dans les faux-semblants avec eux, ni de changer de chemin en cours de route, et il est impossible de ne pas livrer le message qu’ils nous confient, même si on n’y comprend rien.

La Sybille de Cumes avait le don de divination. Tableau du Dominiquin, 1617, collection Borghese, actuellement en exposition au Musée Jacquemart-André © photo Grégoire Tolstoï

Depuis le début de cette histoire les épreuves m’ont beaucoup changée, mais en mieux, je me sens grandir. Je comprends un peu le pourquoi de cette vie, comme si je commençais à entrevoir un peu la logique de cette existence, entrevoir ce que nous devons vivre. Le sens de la douleur, le sens de l’épreuve, de la mort. Avant je le savais de manière théorique, et pour ainsi dire d’auto-persuasion. Mais maintenant je commence à capter vraiment le sens profond de tout cela et ça a profondément changé ma vie. Cela m’a rendue un peu différente, je me suis mise un peu plus à l’écart de la société car elle me semble tellement à l’inverse de ce qu’elle devrait être que je m’en tiens plus éloignée, tout en étant dans une grande sérénité. »

Illustration d’artiste de Jésus © DR

Que fait une Templière au XXIe siècle ?

« D’abord, si les Templiers nous écoutent, je dois préciser : il n’y a pas de Templière. Il y a des femmes bien sûr, mais elles ne sont pas chevalier, elles ne sont pas guerrières. Une Templière est au service. Les Templiers c’est un monde de chevaliers, d’acteurs, d’esprits masculins et guerriers. Les femmes qui en font partie sont complémentaires, elles apportent la solidité, la tempérance, la base dont on a besoin pour fonctionner. Être au service, c’est quelque chose que l’on ne sait plus faire au XXIe siècle. Les Templiers ont pour devise « Non Nobis, Domine, Non Nobis », c’est-à-dire : « Ce n’est pas pour nous que faisons cela Seigneur, ce n’est pas pour nous que nous agissons, c’est pour Toi, pour la gloire de Dieu. »

La devise des Templiers : « Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam » © Knights Templar USA

On nous accuse d’être des religieux invétérés mais, toute religion mise à part, il faut aller au-delà des apparences car tout ça n’est qu’une couverture, les choses sont beaucoup plus profondes que cela. On entre dans un monde de profondeur et d’études et on ne se contente pas de lire des mots et de les interpréter à sa façon, avec son pauvre niveau culturel. Au début, quand je recevais des messages la nuit, j’étais fatiguée et je disais : « Non, je n’ai pas envie ». Mais j’ai compris que je n’avais pas le choix, je suis au service. Si je suis au service alors j’accepte de recevoir ces messages et de les transmettre à qui de droit. On ne me demande rien d’autre.

Le sceau des Templiers, typique avec ses deux cavaliers sur une seule monture © DR

Nous acceptons l’idée d’être au service pour gagner de l’argent dans un boulot. Nous sommes au service de la famille, de parents, aussi parfois pour apaiser notre conscience et notre culpabilité. Mais nous ne sommes jamais au service inconditionnellement. Et là, précisément, c’est ce qui nous est demandé : d’être au service, pour la Grande Cause, pour le Grand Œuvre, pour le Graal. Faire, parce qu’il faut le faire. Je ne le fais pas pour l’argent, je ne le fais pas pour la gloire, je ne le fais pas par intérêt, mais je le fais parce que je dois le faire. Et ça, c’est être Templier au XXIe siècle. Et c’est totalement irrationnel dans ce XXIe siècle car il n’y a rien en ce siècle que l’on fasse gratuitement. Rien. »

Michel d’Arcos © Orbs l’autre Planète, sur Pinterest

Dans l’opus précédent vous nous parliez de plusieurs personnalités comme le Maître de Besançon, ou Michel d’Arcos. Que deviennent-ils ?

« Michel d’Arcos est toujours présent dans ce deuxième volume car j’y raconte la suite de la libération des Templiers qui étaient prisonniers dans l’Astral suite à une opération magique connue. Elle a eu lieu à Paris. C’est le début de ce nouvel opus. Depuis la persécution des Templiers au XIVe siècle, les rois de France ont vécu dans la terreur de la vengeance templière. Par exemple Louis XIV, hanté par le Temple, qui a tout fait pour barrer cette malédiction sur la royauté. Les royaumes ont toujours œuvré en ce sens, et les républiques aussi, car ne sommes-nous pas une république monarchique en fin de compte ?

La mort sur le bûcher de Jacques de Molay © Carlos Fonseca – ilustrato.com

Cela a commencé avec Philippe le Bel, mais c’est encore le cas aujourd’hui. On ne peut pas en venir à bout, pas parce qu’ils sont le Mal, mais parce qu’ils sont la Vérité. C’est tout le paradoxe de cette histoire. Tout est inversé. Même les protagonistes. Il y a cette peur de la malédiction des Templiers, mais ce n’en est pas une. Les Templiers n’ont maudit personne, ils n’en avaient ni le pouvoir ni la volonté. Ils œuvraient pour le Bien. Ce sont plutôt les protagonistes eux-mêmes qui se sont maudits. Il y a une grande légende qui a été forgée de toutes pièces par des institutions, qui veut que les Templiers soient sulfureux, qu’ils soient mauvais, qu’ils vénèrent un Baphomet diabolique et s’adonnent à des rites sataniques. C’est tellement facile d’essayer de s’en débarrasser par la calomnie. Mais aussi par des actes magiques, par des actes religieux ou étatiques. On en reparlera un jour.

Le dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple, Jacques de Molay © DR

Le Maître de Besançon n’apparaît plus car apparemment l’Ordre de Besançon aurait été mis en sommeil. Par contre il y a des protagonistes belges qui arrivent avec des médiums et des transcommunicatrices extraordinaires. Je veux vraiment rendre grâce aux Belges parce qu’en Belgique vous avez une force supérieure à la nôtre, vous êtes absolument désinhibés, vous n’avez pas peur, c’est comme si l’Au-delà pouvait s’exprimer librement en Belgique, alors qu’en France il est plus muselé. C’est notre mentalité, nous sommes plus réservés, c’est un filtre de l’âme. On dit que nous sommes cartésiens, sous-entendu : responsables et supérieurs. Mais cela ne veut rien dire. Cette attitude un peu cynique, qui regarde sans regarder, qui touche sans y toucher, fait que l’Au-delà se manifeste moins à nous. Être médium en France, c’est pas de la tarte : tout le monde y va, mais en cachette, comme on va voir les prostituées.

La statue équestre de Godefroid de Bouillon trône sur la Place Royale de Bruxelles © DR

Les Belges, eux, sont sans faux-semblants. Ils disent les choses, tout simplement, sans filtre. Il y a des années que nous l’avons remarqué, par exemple quand je travaillais avec le père Brune. Les Belges ont beaucoup plus de résultats. Il y a moins d’hypocrisie autour de cela. Et puis, il faut dire que vous êtes un territoire un peu sacré pour les Templiers, celui de Godefroid de Bouillon, avec beaucoup de commanderies templières, et énormément d’initiations et de rites puissants. »

Le père François Brune avec qui Patricia Darré a collaboré © Orthodoxie.com

Patricia Darré, votre livre n’est pas encore en librairie, pouvez-vous nous en dévoiler quelque chose ?

« Oui. Dans ce livre je dévoile un secret. C’est un secret qui n’en est pas un pour ceux qui sont des adeptes de la Bible et qui savent la décrypter et la lire. J’y fais une révélation, quelque chose qui avait déjà été trouvé en son temps par les Templiers et qui explique pourquoi ils crachaient sur la Croix. Vous savez que l’Inquisition les a accusés de commettre des actes blasphématoires et hérétiques. Il n’en était rien, et au travers de cette révélation vous verrez pourquoi. Cette révélation, qui m’a été confirmée par Michel d’Arcos et d’autres, je l’ai aussi trouvée dans l’évangile de Saint Barthélémy, un évangile apocryphe qui a été retiré de la doctrine religieuse au IVe siècle.

« La Révélation des Templiers » sort ce 31 octobre 2024 en librairie © Michel Lafon

Cette révélation porte sur Jésus. Elle n’est pas mince cette révélation, elle remet en question beaucoup de choses. Certes, elle remet en question le fonctionnement de Jésus, mais elle ne remet pas en question la religion et surtout, à mon sens, elle renforce la religion. C’est très curieux, mais quand on est au courent de cette révélation, et qu’on y réfléchit, non seulement elle ne déstabilise pas mais elle renforce. C’est pour ça qu’elle avait été faite en son temps, pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, elle explique ce que nous sommes et ce parcours que nous devons faire. Cette révélation avait été trouvée par l’abbé Saunière de Rennes-le-Château sur un parchemin scellé dans un des piliers de son église. Quand on rentre dans l’église, on voit Joseph qui porte l’Enfant Jésus, et face à lui, sur l’autre pilier, on voit Marie qui porte l’Enfant Jésus. Deux personnages, deux enfants. Tout est là.

Mais c’est un petit secret. Les Templiers disaient toujours : « Dites les petits secrets pour cacher les plus grands ». Et derrière, je peux vous dire qu’il y a de grands, grands secrets. Mais ceux-là, avant de les dévoiler, il va falloir que la société évolue un peu parce que cela risque de créer vraiment des troubles et des tourments. »

Patricia Darré, « La Révélation des Templiers« , éditions Michel Lafon.


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