Dans un monde inondé de parfum capiteux, sucrés ou tapageurs le nouveau parfum de Bouzouk apporte un véritable vent de fraicheur universel et apaisant. Parfum sans frontière, ce produit 100 pourcent belge, pouvant être porté aussi bien par les hommes que par les femmes conquiert petit à petit notre plat pays et ses voisins.

Bouzouk glisse depuis toujours comme un poisson dans l’eau dans l’univers de la mode et de la création. Celui qui aurait voulu être prêtre puis peintre est finalement devenu maquilleur suite aux conseils du grand Olivier Echaudemaison qui repère le jeune prodigue dans une galerie d’art collectif. Il lui achète deux toiles et l’emmène à Paris pour être son assistant. Quelques semaines plus tard, il l’envoie à Milan afin de passer un concours pour une firme italienne qui souhaite créer une marque pour des jeunes ados. Le jeune maquilleur en herbe se rend sur place, le concours consiste à dessiner un carnet de style. Peu inspiré par le petit carnet, Bouzouk demande alors un peu d’acrylique et commence à peindre sur un des murs du studio. Immédiatement repéré par le CEO, il est engagé sur le champ en tant que directeur artistique d’une firme qui n’existait pas encore et où tous les champs des possibles étaient alors ouverts.

Bouzouk © Bouzouk

Après deux ans, il quitte finalement ce poste prestigieux, direction l’aventure. Il part rejoindre la ville de Diana Vreeland, Ralph Lauren et autres personnalités américaines influentes dans le domaine de la mode. Il n’a qu’une carte en main mais éternel optimiste Bouzouk tente le tout pour le tout et se présente chez ce précieux contact. Une Belge originaire de Namur, petite fille de Félicien Rops, ayant fait fortune dans les cuisines américaines et qui épousa le prince iranien Ali Shirazi Parvas. La Princesse décide de l’héberger chez elle dans un appartement donnant sur Park Avenue et le fait engager comme maquilleur au Métropolitan Opéra de NY où il rencontrera d’ailleurs un compatriote en la personne de José Van Dam. Après cette escapade new-yorkaise, il était temps pour Bouzouk de rentrer en Belgique. Et c’est à ce moment que la prestigieuse maison Roger (fournisseur officiel de la cour) fait appel à lui pour devenir le maquilleur privilégié de la Princesse, puis Reine Paola et désormais de Sa Majesté la Reine Mathilde.

L’eau de parfum de Bouzouk © Bouzouk

Ayant consacré sa vie entière aux couleurs, c’est désormais également aux belles odeurs que Bouzouk consacre son temps et son énergie lumineuse. Bouzouk avait également comme profond désir « de confier l’image de ce parfum à un metteur en scène ». Monique Lenoble, artiste belge aux multiples facettes à la fois comédienne et metteuse en scène apporte à ce parfum une véritable touche artistique dans le packaging de cette création dont l’emblème est un personnage à la Giacometti aux traits du parfumeur. Dans le sillage de cette création la première avant une longue série de cinq au total, il flotte un parfum subtil, volatil et apaisant comme la voute céleste. Ce n’est pas par hasard si cette fragrance, issue d’une collaboration avec Christophe de Mahieu, est constituée à base d’un arbre sacré, le Cèdre du Liban. Ce parfum destiné selon son créateur « à apaiser et à faire du bien » traverse l’aube comme un rayon du soleil. 

Disponible pour 185 €, Bouzouk est disponible chez Senteurs d’Ailleurs et à la Maison Roger (Bruxelles), chez Germain Collard (Baufays), à la parfumerie Gutmann (Courtrai) et chez Smets (Luxembourg), ainsi qu’en ligne sur www.bouzouk.be


Isabelle de Borchgrave, papier de deuil