Un mois de décembre qui s’annonce croquant pour les mordus de chocolat. Partez à la découverte d’où tout a commencé pour le plus grand des chocolatiers. Willy Wonka, cela vous parle-t-il ?

Un premier film, et sa suite de fil en aiguille

C’est en 1971 que sort pour la première fois sur grand écran le film « Charlie et la chocolaterie » qui sera ensuite réadapté en 2005 avec comme acteur principal dans la peau de Willy Wonka, le très célèbre et talentueux Johnny Depp.

Le principe est le suivant, et le même dans le film réalisé par Tim Burton des années après : quelques enfants ont dans leur chocolat Wonka, un ticket d’or offrant le privilège de visiter la chocolaterie du plus populaire des chocolatiers. Parmi tous ces tickets gagnants, un enfant se démarque : Charlie vit dans une famille modeste ; il vit dans une petite chaumière accompagné de ses parents et de ses grands-parents qui n’ont pour mobilier qu’un lit familial.

Wonka, la nouvelle version (2023) © Warner Bros

Maison dans laquelle Willy passera rendre visite à la famille, après que Charlie remporte le concours dont la dynamique était de ne pas succomber trop rapidement au péché de la gourmandise, qui est l’un des sept péchés capitaux.

L’histoire du nouvel opus … tout en chocolat

Dans le préquel réalisé par Paul  King en 2023, c’est un jeune Wonka que l’on retrouve, interprété par Timothée Chalamet. Ce nouveau long-métrage d’1 h 40 nous présente un Willy Wonka, jeune adulte qui rêve de rendre hommage à sa maman décédée, cette femme qui lui a appris à faire du chocolat lors de leurs épopées sur les îles africaines. Il y retourne un jour pour y cueillir les fèves de cacao nécessaires à la fabrication de son chocolat. Il tente un beau jour sa chance en ville afin de monter son affaire et dans un premier temps, vendre ses chocolats magiques (des chocolats volants, capables de faire eux-mêmes voler les personnes qui succombent à leur goût exquis) aux parfums les plus farfelus et goûteux, mélangeant des arômes de fruits à des arômes de caramel ou de liqueurs d’alcool.

Gene Wilder dans Charlie et La Chocolaterie (1971) © Paramount Pictures

Un jour, des concurrents passent par hasard lorsque Willy distribue ses chocolats. Ils les goûtent et ils feront tout pour ne pas se faire détrôner par les prestigieux talents du chocolatier, comme ils l’ont fait auparavant, c’est-à-dire, en archivant leurs comptes détournés, dans une pièce secrète d’une bâtisse gardée par des hommes d’église.

Hugh Grant, dans le rôle d’un Oompa-Loompa, veut dérober les fèves dans l’endroit où Willy est hébergé. Et ce n’est pas n’importe quel lieu de vie… Les propriétaires de cette auberge vont lui imposer des frais plus farfelus les uns que les autres, si bien qu’il ne peut se les payer. Il se voit donc contraint de travailler au sous-sol en compagnie d’autres travailleurs, victimes de nos deux charlatans. Ils ne pourront sortir qu’après avoir remboursé leur séjour, à un énorme coût. Willy et ses amis, dont une petite fille à qui il permettra de retrouver sa mère et de découvrir qu’elle est la nièce de l’un des concurrents majeurs de Wonka, vont tout expérimenter. Et même plusieurs tentatives de diversion afin que Wonka puisse réaliser son rêve, celui d’ouvrir sa chocolaterie, et ainsi rembourser ses dettes et celles de ses amis.

Le 40e Anniversaire de Willy Wonka & The Chocolate Factory, chezJacques Torres Chocolates , le 18 Octobre 2011 à New York © Warner Bros

L’Oompa-Loompa va même les aider à s’échapper quand ils sont pris au piège dans le moulin à chocolat au sous-sol du monastère, après avoir essayé de se procurer les comptes de leurs sociétés et découvrir les nombreux détournements de fonds. Willy ira même jusqu’à capturer une girafe dans le zoo voisin afin de dénicher du lait de girafe, l’ingrédient clou de son chocolat.

Avis d’une cinéphile

Je ne vais pas vous dire comment se termine l’histoire, car j’en ai déjà beaucoup dit !

Pour avoir eu la chance d’assister à son avant-première au début de ce mois de décembre, ce film est exceptionnel et rafraîchissant ! Je ne dirais pas qu’il est meilleur que celui que j’ai vu en 2005, car je l’ai trouvé tout aussi réussi. Le personnage de Willy est plus chaleureux et le film comporte un côté comédie musicale, puisqu’il y a beaucoup de chants, et c’est assez drôle de voir Timothée Chalamet, acteur du film « Dune », dans ce genre de registre musical.

Mais on reconnaît bien là l’univers du réalisateur qui a produit Paddington et Harry Potter, toute en finesse, avec les touches de magie, d’humour et d’innocence qui ont su bercer notre enfance. C’est donc un très beau film qui est à regarder en savourant du popcorn et des bonbons, et bien entendu sans aucune modération, et qui nous enseigne que peu importe d’où l’on vient, les rêves ne sont jamais assez grands !

Les films du moment :

Jeff Panacloc, Migration, Napoléon, Wish, Aquaman et le royaume perdu, Winter Break, Noël Joyeux, et plein d’autres à l’affiche !

Bande annonce officielle :